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CIMETIÈRE    D'AULNOY
Soldats français inhumés
 
NOMS Prénoms   Sépultures
ANDRE

Hubert

Hubert vient au monde le 28 octobre 1894, chemin de Préseau, à AULNOY. Il est le fils de François Ambroise (1853-1911), journalier natif de FAMARS et d’Adolphine GOFFART (1860-1933) native d’AULNOY.

Le recensement de 1906 nous apprend que le foyer est installé rue du Moulin et que François et ses trois fils aînés, dont Hubert, travaillent aux Forges et Aciéries de TRITH-SAINT-LEGER.

Mobilisé au 156ème Régiment d’Infanterie tenant garnison à TOUL, soldat de 2ème classe, il est gazé le 13 mars 1918 à VERDUN. Rétabli, il est blessé et décède un mois avant la fin des hostilités dans un hôpital de SAINT-ETIENNE.

Le soldat Hubert ANDRE est honoré à la fois sur les Monuments aux Morts d’AULNOY et de NANTERRE, son dernier domicile connu.

Il ne figure pourtant pas dans le Livre d’or d’AULNOY. Il est inhumé dans le cimetière d’AULNOY.


E 646
BRIE Ernest

Ernest naît rue de la Fontaine le 8 juin 1890. De Jules Constantin, (1854-1903), ouvrier piloutier originaire de CURGIES et d’Adèle LEDROLE (1860-1892), couturière native d’AULNOY. A 13 ans, Ernest est orphelin de père et de mère. Il vit alors à La Briquette chez son frère Jules (1882-1944) qui est son tuteur. Tous les deux sont ouvriers quincailliers chez BAVAY à MARLY.

Ernest est incorporé le 7 novembre 1911 comme infirmier dans la 1ère section et maintenu sous les drapeaux avant d’être mobilisé le 3 août 1914. Réformé n°2 le 11 septembre de la même année pour « tuberculose pulmonaire », il meurt à PARIS le 14 décembre 1915.

Ernest était célibataire et est inhumé à AULNOY. Son nom est inscrit sur notre Monument aux Morts, mais ne figure pas dans le Livre d’or de la commune.


E 719
BROUILLARD François Jules

François est né le 3 mars 1891, rue de Préseau, au sein d’une famille de cultivateurs aulnésiens. Il est le fils d’Henri Joseph (1851-?) et de Marie Rosalie PROCUREUR (1852-1926). François épouse le 2 septembre 1912 à AULNOY Palmyre MOYAUX (1891-1974). Le couple a un fils prénommé Roger François (1913-1974).

Incorporé au 150ème Régiment d’ Infanterie le 9 octobre 1912 ; 2ème classe musicien et brancardier ; il décède le 16 juillet 1918 à l’ambulance de SAINT-MARTIN d’ABLOIS (Marne) suite à ses blessures reçues la veille lors de la contre-attaque allemande aux combats des bois de LA COHETTE. Il est cité à deux reprises à l’ordre du Régiment ; croix de guerre.

François BROUILLARD est inhumé à AULNOY


E 469
CARPRIAUX Emile

Emile naît le 10 août 1887 à PIPAIX en Belgique. Il est le fils de François (1861-1939), journalier et de Clara DELORY (1862-1935) tous deux de nationalité belge. La famille vient s’établir à AULNOY entre 1889 et 1891. En 1906 elle n’est cependant pas recensée dans le village. Emile est célibataire.

Emile n’est pas naturalisé et il est mobilisé dans l’armée belge au 3ème Régiment de Chasseurs à pied—11 Cie-. Selon l’histoire familiale, la mobilisation d’Emile est issue d’un tirage au sort entre les deux frères.
Il est tué sur le territoire qui l’a vu naître à THISSELT le 5 septembre 1914.
Le nom d’Emile CARPRIAUX est gravé sur le Monument aux Morts d’AULNOY.

Mort pour la Patrie, Emile est inhumé à AULNOY auprès de son frère César.

Il est titulaire de l’ordre de Léopold et de la Croix de guerre avec palme.

L’ordre de Léopold, fondé en 1832, est l’ordre militaire et civil le plus important de Belgique. Il doit son nom au roi Léopold 1er.

Il comporte trois catégories : civile, militaire et maritime. La décoration militaire reçue à titre posthume par Emile CARPRIAUX est caractéristique puisqu’elle comporte deux glaives croisés en support de la couronne.


B 71
DESOIL Emile

Emile DESOIL voit le jour le 7 janvier 1874 à ANGREAU en Belgique. Il est le fils de Emile et de Marie POTVIN. Emile épouse le 5 juillet 1902 à AULNOY Juliette LIMELETTE originaire de SAINGHIN-EN-MELANTOIS. En 1906 le couple est domicilié rue de la Chapelle (aujourd’hui rue Jean JAURES). Emile est installé charron et Juliette couturière.

Naturalisé par décret le 8 août 1911, il est affecté au 127ème Régiment d’Infanterie de VALENCIENNES. Rappelé à l’activité le 1er août 1914, soldat de 2ème classe il est réformé le 7 avril 1915 par la commission de réforme de GUERET pour « calcul du rein probable, humeurs et crises rénales ». Maintenu réformé le 2 octobre 1915 pour « coliques néphrétiques » il décède à RENNES le 13 septembre 1918.

Son nom figure sur le Monument aux Morts d’AULNOY, mais pas dans le Livre d’or de la commune. Emile DESOIL repose dans notre cimetière.

D 1089
DUSART Gustave

Gustave DUSART voit le jour à AULNOY, rue de la Chapelle (aujourd’hui rue Jean JAURES), le 12 août 1880. Il est l’enfant unique de Pierre Joseph (1850-1891), chaudronnier et de Fanie Lucie BAVAI (1853-1899), originaire de PRESEAU. Le 16 novembre 1901 Gustave est incorporé au 8ème Régiment d’Infanterie durant presque trois années. Dans le recensement de 1906, il est domicilié sentier de la rue d’Artres, au foyer d’un cousin, Auguste LABARRIERE.

A cette époque Gustave est ouvrier aux Forges et Aciéries du Nord et de l’Est communément appelées « Nord-Est » de TRITH-SAINT-LEGER. Il  épouse à AULNOY le 13 avril 1907 Maria CARLIER (1883-1959). Emile, né en 1908 sera le seul enfant du couple. Mobilisé le 2 août 1914 au 155ème Régiment d’Infanterie, il est blessé un mois après par des éclats d’obus aux reins et à la cuisse. Rétabli il est versé dans une unité de travail à l’usine DUPE de NANTES. De nouveau affecté au 65ème Régiment d’Infanterie le 1er juillet 1917, il  décède le 10 août 1918 à NANTES.

D 500
HUBERT Gustave Guillain

Gustave HUBERT naît le 5 septembre 1887 à AULNOY, rue du Colombier (aujourd’hui rue Henri DURRE). Il est le fils unique d’Henri (1863-1924), peintre en bâtiment, natif d’AULNOY et de Joséphine FRISON (1866-1927), originaire de SEPMERIES. Gustave et son père exercent le métier de peintre chez LEVEQUE et CARLIER à VALENCIENNES. En 1908, Gustave est employé de commerce.

Le 29 octobre 1909, il épouse Emilia NAMUR. Le couple a deux fils, Rémy (1908-1998) et Léopold (1912-1978).

Incorporé au 73ème Régiment d’infanterie du 8 octobre 1908 au 25 septembre 1910 pour y accomplir son service, Gustave est mobilisé en août 1914 au 166ème puis au 366ème Régiment d’Infanterie.

Il est tué le 16 mars 1917 au cours des combats de la côte 304 dans le secteur de Verdun.


F 459
LACOSTE Auguste

Auguste LACOSTE vient au monde le 5 mai 1885 à AULNOY, rue de Félaine. Il est le fils d’Auguste (1863-1936), garçon brasseur et de Marie RUFIN (1866-1907). Auguste a un frère Charles et une sœur Joséphine. En 1906 le père et le fils sont toujours brasseurs à la même adresse.

Auguste épouse à ARTRES, le 8 mai 1905, Marie BEAUVOIS (1885-?) originaire de PRESEAU. Le couple a deux filles, Marie (1910-1989) et Marthe (1912-1992).

Lorsqu’il meurt à TRICOT (Oise) le 24 juin 1918, suite à de graves blessures reçues par éclatements d’obus, il est maréchal des logis au 265ème Régiment d’ Artillerie de Campagne, 49ème Batterie.


E 490
LACOSTE Paul Auguste Marc

Paul Auguste est né à AMBLETEUSE (Pas-de-Calais) le 10 octobre 1888. Il est le fils de Charles Joseph (1858-?), garde particulier et de Juliette SIMON (1858-?).

En 1906 la famille vit au hameau de RAVENTHUN à AMBLETEUSE. Lors de son incorporation sous les drapeaux le 7 octobre 1909, Paul Auguste réside chez son oncle à AULNOY où il occupe un emploi de garçon brasseur. En 1913, Paul est agent de police et réside à Lille. Il épouse Léa GUERY (1884-1968). Le couple a un enfant unique, Paul Désiré né le 15 octobre 1914 qui sera tué à ZUYDCOOTE (Pas-de-Calais), le 4 juin 1940.

Paul Auguste est maréchal des logis au 15ème Régiment d’ Artillerie de Campagne 21ème Batterie.

Il est tué au cours de l’offensive de la Somme à LIHONS le 6 octobre 1916.

Il est cité à l’ordre du régiment. Sa mémoire est honorée dans sa ville natale et à AULNOY.

Auguste, Eugène (voir notices dédiées) et Paul sont cousins par leurs grands-parents paternels.


D 507
LAMBILLOTTE François Eloi

 François LAMBILLOTTE naît le 1er décembre 1893 à AULNOY, rue Palette (aujourd’hui rue Henri TURLET). Son père Isidore (1856-1917) est de nationalité belge et travaille aux Forges et Aciéries de TRITH-SAINT-LEGER, sa mère Maria Elise MICHAUX (1860-1931) native d’AULNOY. François a quatre frères. Célibataire, il exerce le métier de dessinateur. Il est incorporé le 27 novembre 1913 au 84ème Régiment d’Infanterie et rejoint le 126ème le 29 septembre 1914 où il est soldat de 2ème classe.

Il est tué dans l’attaque dite du « Moulin Rouge » à NEUVILLE-SAINT-VAAST le 25 septembre 1915 au cours de l’offensive de l’Artois. La transcription de décès a été rédigée le 1er mars 1921 à AULNOY.  L’officier d’Etat civil du régiment ajoute en note : « En raison des circonstances de guerre, la constatation de la réalité du décès n’a pu être faite par mes soins conformément à l’article 77 du Code civil ».

E 699
LECROCQ Louis

Louis LECROCQ voit le jour à AULNOY, rue du Colombier (aujourd’hui rue Henri DURRE), le 2 mars 1882. il est le fils de Jules Emile (1858-1935), maçon et d’Amélie WILMOT (1861-1911). Louis a six frères et sœurs : Aline (1885), Charles (1893), Emilie (1896), Berthe (1899), René (1903) et Emile (1906). En 1906 Jules travaille comme maçon chez CHIMOT à SAINT-SAULVE. Louis est alors chaudronnier chez BAVAY à MARLY. A cette époque, la famille est domiciliée rue d’Artres.

En 1907, Louis devenu quincaillier, épouse Nathalie PETIT (1883-1968). Le couple a deux garçons, Norbert (1908-1971) et Daniel (1913-2009).

Louis, mobilisé, rejoint le 116ème Régiment d’Artillerie Lourde cantonné à CASTRES. Il est blessé au cour d’un ravitaillement et meurt à l’ambulance 212 à CUIRY-LES-CHAUDARDES dans l’Aisne le 28 avril 1917 lors de la bataille dite «  du Chemin des Dames ».


F 807
LOCOGE Gaston Pierre

Gaston naît le 23 novembre 1889, rue d’Artres, à AULNOY. Ses parents sont tous les deux veufs. Son père Jules (1855-1928) est un cabaretier-journalier natif de CURGIES, sa mère Clara LEFEBVRE (1860-1931) a été mariée à Emile Charlemagne JOLY. Gaston a donc un demi-frère Jules Emile JOLY. En 1906 Jules est garçon meunier chez Jules GLORIAN et Gaston clerc de notaire chez MABILLE de PONCHEVILLE à VALENCIENNES. La famille s’est installée rue Palette. Gaston épouse Lucie Alphonsine Marie CAUDRY  (1891-1960), originaire de TAISNIERES-SUR-HON. Nous ignorons si le couple a eu une descendance.

Matricule 1458 au recrutement de VALENCIENNES ; mobilisé au 127ème Régiment d’infanterie ; il meurt à PARIS 8ème ; son nom ne figure pas dans le Livre d’or d’AULNOY ce qui voudrait dire que les conditions de son décès ne correspondent pas au cadre législatif des « Morts pour la France ».  


D 728
LOCOGE Paul Emile

Paul Emile LOCOGE naît le 28 novembre 1898 à AULNOY, rue d’Artres. Il est le fils de Paul Emile (1869-1935), usinier et d’Elodie AVONTS (1870-1947). Il est l’aîné d’une fratrie de huit enfants. En 1906 le foyer s’est déplacé rue de Félaine où les parents sont cultivateurs. En août 1914 la famille évacue à BERGERAC, en Dordogne.

Mobilisé le 18 avril 1917, soldat au 327ème Régiment d’ Infanterie, il n’a pas vingt ans lorsqu’il décède le 21 mai 1918 à CLERMONT (Oise) suite à des blessures. Médaillé militaire à titre posthume, il est inhumé à AULNOY dans le caveau familial. Célibataire. C’est le plus jeune « Mort pour la France » aulnésien. 


D 860
MAILLARD Auguste

Auguste MAILLARD naît au Hameau de la Briquette à AULNOY, le 6 mai 1891. Il est le fils d’Auguste (1863-1928), plafonneur et de Léontine DELGRANGE (1864-1899). En 1906, Auguste est journalier chez BAVAY à MARLY. Soldat de 2ème classe, il est incorporé le 10 octobre 1912 au 61ème Régiment d’Artillerie puis il rejoint le 15ème Régiment de Chasseurs à cheval le 29 mars 1913. Il disparaît le 7 septembre 1914 à BETZ au cœur de la bataille de l’OURCQ (1ère bataille de la Marne).

Le tribunal de VALENCIENNES le considère comme décédé à la date de sa disparition. La transcription de décès à l’état civil d’AULNOY nous indique qu’il exerçait le métier de plafonneur et qu’il était célibataire.

A 404

MINEUR Henri

 Henri MINEUR naît le 19 mars 1883 à AULNOY. Il est le fils de Gilbert (1854-1899) et de Céline MANARD (1857-1889). Ses parents décèdent précocement et en 1906 on ne le trouve pas recensé dans le département du Nord. Lorsqu’il épouse en 1909 Marie FILET (1885-1955) il est journalier. Le couple a une fille Marie-Henriette (1910-1998).

Soldat au 208ème d’infanterie, Emile disparaît le 27 juillet 1918 devant la ferme Lessart et Passy à MAUBRY dans l’Aisne lors de la seconde Bataille de la Marne. Un jugement déclaratif de décès est rendu par le tribunal de VALENCIENNES le 8 mars 1922.


E 953
MOREL Paul

 Paul MOREL voit le jour à AULNOY le 6 février 1895. Il est le fils de Paul (1874-1960), tourneur et de Zoé DELBOVE (1874-1904). Paul perd sa mère en 1904 et en 1906 son père se remarie avec une veuve de TRITH, Virginie WIPIER. Célibataire, engagé volontaire, incorporé au 43ème Régiment d’ Infanterie, Paul est tué par un obus à MAUREPAS lors de la bataille de la Somme, le 3 septembre 1916.

Enterré sur place, son corps est exhumé après la fin des hostilités et repose depuis dans le caveau familial.


D 1014
MOYAUX Louis  

Louis naît à AULNOY, le 19 juillet 1889, rue de la Barre. Ses parents Léonard (1854-1912) et Félicie MANARD (1857-1930) sont cultivateurs. Treize enfants animent le foyer. Louis MOYAUX épouse Hélène MONCHAU (1887-1960) le 26 mai 1914. Le couple a eu un enfant mort prématurément.

Louis est mobilisé au 147ème Régiment d’ Infanterie et disparaît le premier mois de la guerre à YONCQ au cœur des Ardennes belges. Deux de ses beaux-frères disparaitront également (voir notices dédiées à François BROUILLARD et Alphonse VIGNAUD).


D 513
RIGUELS Gustave

Gustave RIGUEL vient au monde le 27 octobre 1890, à AULNOY, rue d’Artres, quelques jours après le mariage de ses parents. Son père Julien (1867- ?) est lamineur aux Tuyauteries d’ANZIN, sa mère Virginie MORAGE (1870-?) est journalière. En 1906 la famille est domiciliée rue la Chapelle (actuelle rue Jean Jaurès).

A cette époque, Gustave est traceur chez BOURDEL et Cie à MARLY. A son incorporation en octobre 1911, il est tourneur en fer. Lorsqu’il meurt suite à des blessures de guerre le 6 février 1916 dans un hôpital d’AMIENS, il appartient au 148ème Régiment d’Infanterie.


A 195

TRINQUET Paul Juvenal

 Paul TRINQUET naît le 15 septembre 1889 à La Briquette d’AULNOY. Il est le fils de Paul Antoine (1862-1941) et Julie Elodie BARA (1864-1946).

En 1906 le père est gérant de brasserie, rue d’Artres et Paul Juvénal employé chez LEVEQUE & CARLIER à VALENCIENNES.

Paul est musicien et aime jouer du bugle. Maître-pointeur au 15ème Régiment d’Artillerie ; Paul TRINQUET meurt à l’hospice d’AMBOISE (Indre et Loire) suite à des blessures reçues le 11 septembre 1914 à FONTAINE-ARMEE (Marne).

F 652

TURLET Alfred François

Alfred TURLET voit le jour le 23 aout 1893, chemin de Préseau à AULNOY. Il est le frère d’Henri (voir notice dédiée).
En 1906 il est comme son père « chauffeur » aux Forges et Aciéries du Nord et de l’Est à TRITH-SAINT-LEGER.

Lors de son incorporation en novembre 1913 au 84ème Régiment d’Infanterie, il est ouvrier quincaillier. Alfred est cité à l’ordre du Régiment le 30 mars 1915 et reçoit la Croix de Guerre. En octobre 1915, il est promu caporal. Il passe au 176ème Régiment d’Infanterie le 16 octobre 1916 et rejoint l’armée d’Orient.

Il meurt le 23 octobre 1918 à MONASTIR (Serbie) des suites d’une maladie contractée en service. Alfred repose au côté de son frère Henri au cimetière d’AULNOY.


A 196
TURLET Henri

 Henri TURLET vient au monde le 7 avril 1891 chemin de Préseau, à AULNOY.

Il est le fils d’Eugène (1861-1911) et de Zoé GUERY (1866-1932). En 1906 Henri est journalier aux Forges et Aciéries du Nord et de l’Est de TRITH-SAINT-LEGER, alors que son père y est     « chauffeur ».

La famille compte 10 enfants. Henri est soldat au 9ème Bataillon de Chasseurs à pied, 4ème Cie. Il est blessé à quatre reprises.

Il est cité et décoré de la Médaille Militaire le 20 novembre 1914. Henri décède le 28 mai 1915 dans un hôpital de VERDUN. Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur au jour de son décès.

Il est inhumé au côté de son frère Alfred dans le cimetière d’AULNOY. Ses funérailles civiles se déroulent le 4 juin 1922. Pour lui rendre hommage, la rue de la Mairie ou rue Palette a été rebaptisée rue Henri TURLET en 1922.


A 196
VERQUIN Othon

Othon VERQUIN naît à SAULZOIR le 5 mai 1884. Il est le fils d’Amédée (1844-1902), maître de labour et de Zélie LEROY (1849– 1918). Othon et ses frères arrivent à AULNOY vers 1900. Ils sont garçons-brasseurs. Othon épouse Jeanne LETAUX, (1886-1968) à AULNOY le 26 décembre 1908. Le couple a un fils prénommé Othon.

Mobilisé au 201ème Régiment d’ Infanterie, Othon est tué lors de l’offensive NIVELLE au Chemin des Dames durant l’attaque du plateau de CRAONNE le 16 avril 1917 vers 10h45.


E 768
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