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Dénombrement de 1861


Les moulins

Aulnoy possède deux moulins à farine, établis sur la Rhônelle. Le premier a une origine très ancienne, c'est un ancien moulin seigneurial. Au dessus de la partie d'entrée se trouve une pierre avec le millésime de 1734 ; date d'une restauration. Il appartient à Lefèvre Mustelier de Marly et est occupé par Emile Lefèvre à titre de locataire.
Ses produits journaliers sont de 450 kilogrammes de farine pour lesquels sont employés huit hectolitres de blé. La force motrice est l'eau et sa puissance est de cinq chevaux. Il compte trois paires de meules montées d'après un nouveau système.
Le second connu sous le nom de moulin de la fontaine a été construit en 1850 par le nommé Grommez. Il appartient à Miroux-Hothelart et est occupé suivant un bail par Jean Bruyère. Il emploie à moyen terme, dix hectolitres de blé par jour produisant 960 kilogrammes de farine. La force motrice est l'eau et sa puissance est de trois chevaux. Il y a deux paires de meules montées d'après un nouveau système.

La population

La commune d'Aulnoy se compose de 307 maisons dont 79 sont couvertes de chaumes et 222 en tuiles et ardoises.
La population est de 1740 habitants ainsi divisée :
- Aulnoy chef lieu, 278 maisons, 1863 habitants
- Le Pavé de Famars, 28 maisons, 167 habitants
- La targette, 1 maison, 10 habitants

Les fabriques

Il existe à Aulnoy une fabrique de sucre et une de noir animal. La première a  été construite en 1850,  par l'Hostellerie père. Elle est peu importante. Sa raison sociale est l'Hostellerie et Cie. En temps de fabrication, elle emploie 70 ouvriers dont 50 hommes, 10 femmes et 10 enfants. Celle-ci dure ordinairement trois mois et donne en moyenne 1500 kilogrammes de sucre par jour. Les produits y sont de très bonne qualité et valent cette année 65 francs les cent kilogs, ce qui constitue pour le fabricant une différence d'au moins de onze francs par 100 kilogs sur l'année précédente. Ces produits d'une qualité supérieure pourraient lutter avantageusement contre la concurrence étrangère si les prix de revient des matières premières étaient compensés.
Les salaires quotidiens des ouvriers sont de deux francs pour les hommes, d'un franc pour les femmes et de soixante quinze centimes pour les enfants. 
La fabrique de noir animal (charbon animal : produit qui résulte de la calcination des os en vase clos et qu'on utilise comme décolorant) a aussi été fondée en 1850 par LOISEAUX Augustin. Elle est peu importante. Elle emploie dix ouvriers et fabrique huit cents kilogrammes de noir par jour. Ses produits sont de première qualité et valent vingt quatre francs les cent kilogrammes. Le salaire des ouvriers est de deux francs par jour.


La broderie, le commerce

La broderie était autrefois exercée sur une vaste échelle dans la commune d'Aulnoy, elle n'occupait pas moins de 400 à 900 ouvriers et ouvrières mais depuis un an, cette branche d'industrie qui était pour la classe ouvrière un de ses principaux moyens d'existence se trouve presque anéantie et rien jusqu'ici ne fait espérer de la voir revivre bientôt.
On compte aussi à Aulnoy deux brasseries, deux fours à chaux et treize marchands épiciers dont quatre merciers. Après la fabrication du sucre, il ne reste qu'un commerce de détail. 


Chasse et pêche

Il existe peu de gibier sur le territoire. On y rencontre cependant du lièvre, de la perdrix et de la caille. Il n'a pas de chasses réservées. La Rhônelle ne donne pas de poissons, elle ne renferme que de rares goujons.

L'église

Il n'y a aucun titre qui constate l'origine de l'église. Les vieillards racontent qu'elle a été rebâtie deux fois : la première, avec ses trois nefs, après la guerre des Huguenots, au 16ème siècle.  Le choeur actuel qui est l'ancien semble en effet avoir été fait à la fin du seizième siècle : ses fenêtres semi-ogivales portant un caractère architectural de cette époque. Pendant la Révolution, l'Eglise abandonnée servait à des usages profanes, se trouve tellement dégradée qu'on ne peut en conserver que le choeur. Cet état de dégradation dura jusqu'en 1819, époque à laquelle les anciennes nefs furent démolies et les murailles du choeur prolongées jusqu'au clocher. Cette construction nouvelle reliée à l'ancienne, forme l'église actuelle qui est d'une seule nef et dépourvue de tout genre architectural. Elle ne renferme aucun tombeau remarquable. Elle est deux fois trop petite pour les besoins de la population. Elle pourrait être relevée sur le même emplacement. Pour en construire une en rapport avec la population d'un architectural convenable, il faudrait cent mille francs.

Notes diverses

Aulnoy présente une agglomération de 307 maisons presque toutes construites en briques. On en compte 97 avec étage. De grands peupliers, des ormes touffus abritent une partie de ses blanches habitations et offrent au regard de l'observateur l'aspect d'un paysage agréablement varié. Ses rues au nombre de onze sont assez larges mais la plupart laissent beaucoup à désirer sous le double rapport de la propreté et de la salubrité, elles sont pavées et deux sont bordées de trottoirs.
La commune n'offre rien de remarquable. On y compte quatre auberges, seize cabarets et un débit de tabac.
Les jours de kermesse sont pour la première, le dimanche qui précède le 16 juillet et pour la seconde, le dimanche qui suit le 8 septembre. Le patron de la commune est Saint-Martin. L'Etat civil remonte à l'année 1694.
Le choléra fit plusieurs ravages à Aulnoy. Il y eut 25 victimes en 1832, 59 en 1849 et 22 en 1894.
Sous le choeur de l'ancienne église d'Aulnoy se trouvait une chapelle souterraine dédiée à Saint-Copin. C'était un lieu de pèlerinage très fréquenté.
On invoquait ce Saint en faveur des enfants malades ou languissants particulièrement pour ceux que quelque infirmité empêchait de marcher. Après la reconstruction de l'église en 1815, la statue de Saint-Copin fut placée dans l'église et tous les jours encore, on voit arrriver plusieurs pélerins qui viennent prier pour leurs enfants.

L'agriculture

Le sol est en partie argileux, calcaire et siliceux. Il est généralement fertile. Les drainages et les irrigations sont peu pratiqués dans la commune. Le mode d'assolement principalement adopté, consiste en blé, betteraves, avoine, colza, orge, chicorée, dragée et trèfle.
La superficie des terres ensemencées en céréales est en moyenne de 316 hectares et celles des prairies artificielles de 70. On compte 4 hectares de prairies naturelles.
La culture des terres pour chaque assolement principal s'opère de la manière suivante : pour le blé, on laboure, on herse et on sème. Pour les betteraves, on fume d'abord, puis on laboure, on herse ensuite beaucoup et l'on sème, vient ensuite l'enlèvement des plantes superflues ou nuisibles par le ratissage.
Pour l'orge, le seigle et l'avoine, la culture est la même que pour le blé. Les engrais généralement employés sont : le fumier naturel, la chaux, les composts et les engrais liquides.
La manière d'opérer pour les récoltes varie suivant la température. Si le temps est variable au moment de la coupe, on les dispose en moyettes ce qui permet d'attendre un moment favorable pour les lier et les enlever immédiatement, si la température est stable, on fait des javelles qu'on lie lorsqu'elles sont sèches et qu'on dispose en dizaine pendant quelques jours qui précédent l'enlèvement. Elles sont ensuites conservées en granges ou en meules.
Les trois quarts au moins des récoltes sont battues mécaniquement.
On élève des chevaux, des bestiaux mais dans une faible proportion. Pour les premiers, il n'a a pas de races particulières, celle du percheron est la seule propagée, quant aux bestiaux la plus grande partie est tirée de la Belgique et particulièrement des maisons de Mons.
La circonscription communale compte 160 chevaux, 40 boeufs, 130 vaches, 25 veaux, 6 ânes, 290 moutons et 49 porcs.
La nourriture des chevaux se compose principalement de trèfle, de foin, d'avoine et de fourrage en grains.

Le cimetière

Le cimetière est situé au centre de la commune et contigu à l'église.
Le sol en est argileux. Son étendue est de cinq ares, il est entouré de murs. Il est loin d'être en rapport avec les besoins de la population, dont la moyenne des décès ces dix dernières années est de quarante et un.
Les exhumations s'y font conformément à la loi. Les fossoyeurs ne résident pas au cimetière. L'exiguité de son étendue ne permet pas de faire des concessions. Il n'existe pas de terrains pour les sépultures privées. Toutefois, il en existe une de 9 mètres carrés 720 décimètres carrés concédée à un sieur Benoît, et autorisé par Ordonnance Royale du 16 octobre 1834, moyennant une somme de six cents francs dont deux cents pour le bureau de bienfaisance. Il n'y a pas de cimetière protestant.

Ponts publics

Un arrêté préfectoral du 28 Ventose 1801 autorise le Sieur DOUEZAN négociant à Valenciennes à construire un moulin à l'usage d'une fabrique de tabac sur la rivière de la Rhônelle à la charge de construire un pont à l'endroit ou le gué existe. Ce pont sera d'une seule arche, il devra être fait dessus et aux abords 36 mètres carrés de pavage, l'entretien du pont est à la charge du concessionnaire.
Cet arrêté reçut son exécution mais le pont fut construit avec deux arches, à cause de son étendue. Il est en très bon état. Il sert à unir entre elles les deux parties de la commune que divise la Rhônelle.

Les écoles communales

Aulnoy possède deux écoles communales : une de garçons et une de filles. Elles sont situées au centre du village.
L'école des garçons présente un corps de bâtiment d'une longueur de 25 mètres sur une largeur de 8 mètres pour la partie affectée à la tenue des classes et d'une largeur de 9 mètres pour celle qui est affectée au logement de l'instituteur.
Celui-ci se compose de deux chambres au rez-de-chaussée et de deux cabinets en mansarde. Cette maison appartient à la commune. Elle a été construite en 1800.
C'est un ancien cabaret dont la salle de danse a été convertie en salle de classe. Le local n'est pas convenable, il est en très mauvais état, très humide, insuffisant et malsain. Sa valeur est de 5000 francs. Un projet de construction est actuellement soumis à l'approbation de l'autorité supérieure. Les devis s'élèvent à la somme de 16500 francs pour l'acquit de laquelle la commune a voté une imposition extraordinaire payable en 12 années.
Le nombre des élèves est en moyenne de 75. L'assiduité des classes est assez régulière. Il n'y a pas de classes d'adultes. Le taux de rétribution est d'1 franc 25 centimes par mois. Le traitement de l'instituteur est de 1500 francs. Il est payé par la commune et le département.
La maison d'école des filles comprend un bâtiment de 25 mètres de longueur sur 5 mètres de largeur. Elle se compose de trois salles basses dont deux pour la tenue des classes, la troisième avec deux cabinets en mansarde forme tout le logement des institutrices.
Elle n'appartient pas à la commune, celle-ci jouit d'un bail. Elle est peu convenable pour l'usage auquel elle se trouve affectée et est en très mauvais état. Le nombre d'élèves est en moyenne de 70 et ils fréquentent assidûment les classes. Le taux de rétribution mensuelle est de 1 franc 25 centimes. Le traitement des institutrices est de 400 francs, payé par la commune.

Garderies d'enfants

Il existe à Aulnoy 3 garderies d'enfants. La première est située dans la rue d'Artres. Elle est dirigée par la Veuve Lefèvre, née Marie. Elle reçoit annuellement 25 enfants.
La deuxième dans la rue Palette, dirigée par la Veuve Norbentel née Dinain reçoit annuellement 30 enfants.
La troisième située sentier de la Félaine est dirigée par Wilbert Nathalie Jeanne Delgrange reçoit 25 enfants annuellement. La rétribution mensuelle de chacune est de 75 centimes.

Le presbytère

Le presbytère est situé au centre de la commune à 215 mètres de l'église. Il n'existe aucun document sur son origine. On trouve seulement au-dessus d'une porte le millèsime de 1787 date d'une première restauration. La commune le fit restaurer de nouveau en 1807 et le couvrit en ardoises. Il présente une longueur de 13 mètres sur une largeur de 6 mètres. A droite, le corridor qui le traverse est de 9 mètres.
Il se compose d'un rez de chaussée, d'une salle à manger, d'un salon et d'un cabinet de travail, avec cave en dessous. A l'étage, 4 chambres à coucher surmontées d'un grenier. Il existe aussi à l'entrée de la cour, à droite de la porte d'entrée, un bâtiment détaché servant de cuisine et de remise.  Il appartient à la commune. On ignore le prix qu'il a coûté. Ses murs sont humides et salpêtrés.

Logements insalubres

La commune étant située entre deux coteaux, les maisons y sont généralement très humides, cette insalubrité est causée par les eaux pluviales qui tendent à s'écouler vers la Rhônelle, c'est à dire vers le centre du village.  Parmi les amélioriations qui ont été faites pour l'assainissement des habitations, il convient de citer la création de trottoirs le long de certaines rues et le blanchiment ou le badigeonnage généralement employé tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des maisons.
La plupart des ouvriers sont assez convenablement logés.


Une pompe à incendie

La commune d'Aulnoy possède une pompe à incendie. Elle est déposée dans une remise attenante au logement de l'instituteur. Elle est en très bon état et est desservie par une compagnie de sapeurs pompiers composée de 40 hommes dont Monsieur CACHERA, lieutenant est le seul  officier commandant.
Les accessoires sont en bon état et suffisants pour le service.

La Mairie

Il n'existe pas de maison commune. Les assemblées municipales se tiennent dans une chambre particulière louée à cet effet. La bibliothèque de  la mairie se compose de 127 volumes parmi les principaux ouvrages se trouvent les formulaires municipaux, l'Ecole des Communes et le manuel de Recrutement.
Le maire est en même temps secrétaire. Le traitement affecté à ce dernier emploi est de quatre cents francs.

Le bureau de bienfaisance

Le bureau de bienfaisance se compose de cinq membres renouvelables par cinquième chaque année. Le Maire en est le président, le percepteur et le receveur. Son organisation remonte à l'époque de la formation de ces établissements. Ses revenus annuels s'élèvent à la somme de 16189 francs et ses dépenses à 9483 francs. 120 familles pauvres sont assistées par le bureau.
La commune compte 510 indigents et un mendiant. La mendicité n'est pas interdite dans la commune. Toutefois il s'y montre peu de mendiants étrangers.

Historique

Selon Jacques de Guise, Annolinus, Préfet de Rome, envoyé par Néron pour châtier l'orgueil des Gaulois, mit le siège devant Famars qui était de la ligue des Germains contre les Romains. S'étant emparé de la place, il en épargna les habitants par respect pour le dieu Mars.
Et pour perpétuer le souvenir de cette victoire, il voulut donner son nom au lieu où il s'était placé pour diriger les opérations du siège. C'était un village situé dans une vallée près de la Rhônelle : Aulnoy. D'après un historien, Victor Derode, Aulnoy viendrait du mot Aulnes. Cette étymologie indique la nature des plantations qui couvraient ou avoisinaient autrefois le territoire. Ce nom, ajoute-t'il est au plus, contemporain des Romains. Une chartre datée de l'an 1186 est munie du sceau de Bauduin, comte de Mons, prouve incontestablement que le village d'Aulnoy existait à cette époque. Guillaume d'Aulnoy est cité comme faisant partie des seigneurs Français qui allèrent en 1202 à la conquête de Constantinople, ainsi que Gilles d'Aulnoy, qui mourut de maladie en 1204 durant la même expédition. Le même historien dans ses lettres de 1248, appelle Evrard Villain d'Aulnoy, fils de Guillaume, son cousin, et Maréchal de l'empire de Roumanie et de Constantinople. En 1212, Jeanne et Agnès, filles de Hellin, Chevalier, seigneur d'Aulnoy, jettent les fondements de l'abbaye de Fontenelle. Une Florence d'Aulnoit épousa Bauduin de Rasoir, fils de Bauduin de Rasoir et de Sandrine de Dourlers. Le dernier seigneur d'Aulnoy dut Messire Charles-Alexandre-Joseph Le Hardy, chevalier, seigneur de Famars et d'Aulnoy, secrétaire du Roi près du parlement de Flandres, décédé à 42 ans le 20 septembre 1774, époux de Noble dame Marie-Thérèse Leboucq de Lompret, décédée le 10 novembre 1777. Le choléra fit plusieurs fois des ravages à Aulnoy. Il y eut 25 victimes en 1832, 59 en 1849, et 22 en 1854. La commune d'Aulnoy fournit des bras nombreux à tous les établissements industriels du Faubourg de la Briquette et de Marly. Courageux, intelligents, exacts, ses ouvriers sont partour accueillis avec empressement. Les postes de nuit, les intempéries des saisons, les kilomètres à parcourir chaque jour, soir et matin, rien ne les arrête. Les jeunes gens qui apprennent un métier aiment à faire leur apprentissage dans les ateliers de la ville. Les habitants d'Aulnoy sont ordinairement calmes et paisibles, mais l'ardeur et l'enthousiasme se réveillent facilement chez eux dans les grandes occasions. La plupart mènent une vie paisible et laborieuse. Parmi ceux-ci on en trouve qui savent noyer leur soucis dans les libations.
Les fatigues de la semaine n'empêchent pas la jeunesse des deux sexes de se porter avec empressement les dimanches dans les lieux de divertissements publics qui sont ouverts trop souvent, au point de vue de la morale et l'intérêt des familles.

Jadis et Maintenant à AULNOY - Jean-Pierre DUSART Siège social Médiathèque François RABELAIS, rue Saint Juste à AULNOY-LEZ-VALENCIENNES   Copyright© 2024